A la suite de l’attaque chimique présumée en Syrie, les Occidentaux et l’ONU veulent condamner Bachard Al Assad mais la Russie s’y oppose.
Après l’attaque chimique présumée dans la province d’Idleb en Syrie, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence mercredi pour étudier un projet de résolution contre le régime syrien, rapporte lefigaro.fr.
Washington, Paris et Londres sont d’accord pour condamner cette attaque tandis que la Russie, l’estime "inacceptable".
Le vote de cette résolution de condamnation est alors reporté pour laisser le temps aux Occidentaux et Moscou de trouver un terrain d’entente.
A titre de rappel, dans la ville rebelle de Khan Cheikhoun en Syrie, cette attaque chimique présumée fait état de pas moins de 86 morts et 160 blessés. Les participants à la conférence de Bruxelles ont promis de donner "six milliards de dollars d’aide humanitaire à la population et aux réfugiés syriens."
Pour Moscou, cette attaque en Syrie n’avait rien à voir avec une attaque chimique. La Russie justifie cette attaque en s’appuyant sur des "données objectives du contrôle russe de l’espace aérien" selon les quelles, "l’aviation syrienne a frappé un entrepôt terroriste contenant des substances toxiques."
Par le biais d’un communiqué de l’Élysée, François Hollande a évoqué mercredi, un "crime de guerre." Il a souligné que : "Ceux qui soutiennent ce régime peuvent une nouvelle fois mesurer l’ampleur de leur responsabilité politique, stratégique et morale. Maintenant, chacun est devant ses responsabilités face à ces attaques et à ce crime de guerre."
Donald Trump a martelé que "ces actes odieux par le régime Assad ne peuvent pas être tolérés." Nikki Haley qui est l’ambassadrice des États-Unis à l’Onu quant à elle, a déclaré devant le Conseil de sécurité : "Lorsque les Nations unies manquent constamment à leur devoir d’agir collectivement, il arrive des moments dans la vie des États où nous sommes obligés d’agir nous-mêmes."
Quant à la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a lancé un appel à un " puissant effort" pour accélérer les pourparlers de paix sur la Syrie à Genève. La communauté internationale doit s’unir derrière ces négociations, a-t-elle ajouté.
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