D’après les constats sanitaires rapportés par l’OMS, l’attaque chimique qui a eu lieu en Syrie a exposé les civils à "des agents neurotoxiques".
L’OMS confirme la présence d’agents neurotoxiques parmi la catégorie de produits inhalés par les victimes de l’attaque chimique dans la province d’Idleb au nord-ouest de la Syrie. Ce mercredi 5 avril, l’instance sanitaire a relevé "des signes compatibles avec une exposition à des produits organophosphorés, une catégorie de produits chimiques incluant des agents neurotoxiques", ce qui aurait ainsi provoqué la mort de pas moins de 72 civils. L’hypothèse d’une attaque à l’arme chimique se conforte ainsi de plus en plus. Parmi ces personnes tuées, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) recense une vingtaine d’enfants. Il y aurait également eu plus de 160 blessés et autant de personnes disparues.
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L’attaque chimique est survenue le mardi 4 avril à Khan Sheikhun, petite ville sous l’emprise des rebelles et des djihadistes. La communauté internationale ainsi que de grands dirigeants occidentaux ont accusé le régime de Damas d’être l’instigateur de la frappe aérienne ayant propagé du gaz toxique dans la ville syrienne. De son côté, les suiveurs de Bachar Al-Assad nient fermement cette information. L’armée syrienne a démenti "catégoriquement avoir utilisé toute substance chimique ou toxique à Khan Cheikhoun".
Source : Le Figaro, L’Orient Le Jour