La Corée du Nord avait ordonné le lancement d’un missile balistique tombé en mer du Japon. Un tir vivement condamné à l’unanimité par l’ONU.
Une décision rare vient d’être prise au sommet de l’ONU contre la Corée du Nord. Alors que Pyongyang avait ordonné le dimanche 12 février le lancement d’un missile balistique qui a touché la mer du Japon, l’ONU a condamné à l’unanimité ce qui représente une "violation grave" de ses résolutions. Même la Chine, principale alliée de la Corée du Nord, a approuvé un texte proposé par les États-Unis affirmant que le test de missile était une infraction explicite contre l’ONU. "Il est temps que la Corée du Nord rende des comptes, non en mots, mais en actes", ont écrit les quinze pays, le lundi 13 février.
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Le Conseil de sécurité de l’ONU s’était réuni d’urgence le lundi 13 février à la demande des États-Unis, du Japon et de la Corée du Sud. D’après Séoul, le tir de missile balistique effectué par Pyongyang visait surtout à tester la réaction de Donald Trump, fraîchement nommé président des États-Unis. Dans l’après-midi même du lundi 13 février, ce dernier a promis de répondre de manière adéquate à la Corée du Nord. Pyongyang "est bien sûr un gros, gros problème. Nous nous en occuperons très fortement", avait déclaré le président américain lors d’une conférence de presse conjointe à la Maison-Blanche avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, comme rapporté par le Figaro et Europe 1.
Pour rappel, les dernières résolutions prises par l’ONU interdisent à la Corée du Nord de prévoir tout programme nucléaire ou balistique. Depuis le premier essai nucléaire nord-coréen de 2006, Pyongyang a été sanctionné lourdement six fois par l’organisation internationale. Cependant, cela ne l’a pas empêché de transgresser les règles.
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