Le principal d’un collège en Inde ainsi que trois enseignants auraient commis un viol collectif sur une fillette de 12 ans. Sa mère, professeur d’éducation physique dans le même établissement, a porté plainte.
Trois professeurs et le principal d’une école Kako Secondary School de l’État de Bihar, dans l’est de l’Inde, sont actuellement poursuivis par la justice pour des faits de viol collectif. La victime est une fillette âgée de 12 ans qui est la fille d’un professeur d’éducation physique travaillant dans le même établissement. C’est d’ailleurs cette mère de famille qui a porté plainte contre les violeurs après avoir découvert l’état de sa fille.
La fillette violée a été prise en charge par la maternité Patna Medical College and Hospital après que les urgences en Inde ont refusé de s’occuper de son cas. La victime est actuellement dans un état critique et souffrirait d’une hémorragie, d’après les autorités médicales.
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Selon les faits rapportés par la mère de la fille violée, le viol collectif se serait produit le dimanche 15 janvier 2017. La fillette de 12 ans s’était retrouvée à l’école, car elle accompagnait sa mère. "Elle est ma seule enfant. Elle n’est pas saine d’esprit. Comme il n’y avait personne pour prendre soin d’elle à la maison, elle m’a accompagnée à l’école", a expliqué la mère de la victime à The Indian Express et rapportée par BFMTV. La pré-adolescente aurait été alors violée sur le toit de l’établissement où sa mère l’a retrouvée.
Dans la matinée du lundi 16 janvier, les quatre hommes qui étaient inscrits au planning scolaire ne se sont pas pointés à l’école. "Nous avons enregistré une plainte pour viol contre le principal de l’école, Aju Ahmed et les enseignants — Mohammed Shaukat, Abdul Bari et A. Rahman — à la demande de la mère de la victime", a déclaré Kusum Bharati, commissaire de police, qui a pris en charge cette affaire de viol collectif.
Pour rappel, les viols collectifs en Inde sont un véritable fléau. Les Indiens dénoncent d’ailleurs l’impuissance des autorités à travers plusieurs manifestations.
Source : BFMTV, LCI
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