Les autorités turques ont annoncé l’arrestation d’un certain Abou Mohammad Khorassani, présenté comme l’auteur présumé de l’attentat du Nouvel An qui a coûté la vie à 39 personnes dans une discothèque d’Istanbul. L’attaque a été revendiquée par Daesh.
L’auteur présumé de l’attentat du Nouvel An dans la discothèque Reina, à Istanbul a été arrêté, selon les autorités turques. L’annonce a été faite à la télévision publique TRT. L’homme a été appréhendé lundi 16 janvier dans un appartement du quartier stambouliote d’Esneyrurt au cours d’une descente de police. Il a été retrouvé avec son fils de quatre ans.
Daesh a très vite revendiqué l’attentat du Nouvel An à Istanbul qui a coûté la vie à 39 personnes, parmi lesquelles 27 étrangers originaires notamment d’Arabie saoudite, d’Israël, du Maroc, du Liban ou encore d’Irak. Le lieu est situé sur la rive européenne du canal du Bosphore qui divise en deux la mégalopole turque de neuf millions d’habitants.
Daesh reproche notamment à la Turquie son implication dans la guerre en Syrie et sa participation à la coalition internationale dirigée par les États-Unis. Jusqu’à ce mardi 17 janvier, au moins 35 personnes ont été arrêtées en liaison avec l’attentat d’Istanbul, selon l’agence de presse officielle Anadolu. Des médias turcs ont aussi rapporté que le tueur présumé, au nom de guerre d’Abou Mohammad Khorassani, se serait installé en novembre à Konya, dans le centre du pays, avec sa famille.
Abou Mohammad Khorassani est un Ouzbek de 34 ans. Il ferait partie d’une cellule de Daesh en Asie. La police avait repéré la cache du suspect trois jours auparavant et l’avait suivi pour pouvoir identifier ses complices. L’agence de presse Dogan a publié une photo de l’homme, le visage ensanglanté et vêtu d’un T-shirt, fermement maintenu au cou par un policier.
Abou Mohammad Khorassani était en cavale depuis plus de quinze jours.Des informations non vérifiées avaient indiqué dans un premier temps qu’il serait originaire du Kirghizstan, ou qu’il serait un Chinois ouïghour. Depuis l’attentat du Nouvel An à Istanbul, les autorités turques avaient renforcé les contrôles aux frontières pour éviter que l’assaillant ne leur échappe, tandis que des rumeurs laissaient entendre qu’il n’avait jamais quitté la ville.
Suivre l’actualité de la Turquie.