L’ONG Human Rights Watch (HRW) dénonce ces exécutions, qualifiées de crimes de guerre, commises par des combattants de Daesh.
Treize habitants de deux villages du Nord de l’Irak ont été "sommairement" exécutés par des combattants de Daesh. L’information a été publiée ce mardi par l’ONG Human Rights Watch (HRW). D’après cette dernière, certaines victimes se sont soulevées contre les membres de l’État islamique aux premières offensives de l’armée irakienne pour la reprise de Mossoul. L’organisme de défense des droits de l’homme qualifie ces exécutions commises le 17 octobre dernier de "crimes de guerre".
Cette série d’exécutions a eu lieu le même jour où la vaste opération militaire visant à reprendre la deuxième ville d’Irak a débuté. Près de 30 habitants d’Al-Lazzagah et 15 résidents d’Al-Hud, à environ 50 km au sud de Mossoul, ont commencé par attaquer les djihadistes. Cette offensive avait pour but de les chasser de leurs villages qu’ils occupaient depuis juin 2014. Dix-neuf membres de Daesh ont été alors tués, a indiqué l’ONG dans un rapport. "L’EI a riposté au soulèvement en exécutant de façon extrajudiciaire des gens qu’ils avaient capturés pendant la révolte, ainsi que des civils qui n’avaient rien à voir", a de son côté indiqué Lama Fakih, directrice adjointe pour le Moyen-Orient de HRW, citée dans le rapport.
L’ONG assure qu’au total, les combattants de l’EI ont "exécuté sommairement 13 personnes, dont deux jeunes garçons". Parmi les victimes se trouvait "Sulaiman", un homme de 44 ans, qui a participé au soulèvement. Les combattants "l’ont capturé avec son neveu, âgé de 14 ans et qui n’était pas impliqué dans la révolte. L’EI les a exécutés tous les deux", rapporte Le Figaro citant l’ONG Human Rights Watch.
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