Une partie de la Chine, en alerte rouge à, étouffe depuis le 16 décembre sous un épais nuage de pollution. Les vols sont annulés et les hôpitaux pris d’assaut.
En alerte rouge, la Chine étouffe sous un "smog", un épais brouillard de pollution qui n’est pas près de se dissiper, rapporte France Tv. Les conséquences sont considérables : plusieurs autoroutes fermées, des vols annulés et les hôpitaux surchargés. Le phénomène recouvre un cinquième de la surface du pays.
Le pire reste à venir. En effet, au moins 23 villes du nord de la Chine ont été placées en alerte rouge à la pollution, déclenchant une série de mesures obligatoires comme la fermeture des établissements scolaires ou la circulation alternée, rapporte l’agence Chine nouvelle, lundi 19 décembre.
Lundi matin, au quatrième jour de l’alerte rouge qui doit durer jusqu’à mercredi 21 décembre, le taux de microparticules fines de moins de 2,5 microns par mètre cube d’air évoluait aux alentours de 200, selon les chiffres fournis par l’ambassade des États-Unis à Pékin. S’il est moins haut que prévu, ce chiffre reste huit fois plus élevé que le niveau recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et ne constitue qu’un bref soulagement, précisent les services météorologiques de Pékin.
Le nuage de pollution semble particulièrement épais dans la ville portuaire de Tianjin, à une centaine de kilomètres à l’est de Pékin, où 180 vols ont été annulés depuis le début de l’alerte. La quasi-totalité des autoroutes de la région ont été fermées pour cause de brouillard. Les hôpitaux de la ville ont constaté une affluence accrue de patients souffrant d’affections respiratoires.
VIDEO. La Chine en alerte rouge à la pollution
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