Un responsable de l’ONU a alerté sur la nécessité de faire cesser les conflits d’Alep, en Syrie afin que les convois humanitaires puissent pénétrer dans la ville assiégée. Si cela n’est pas fait, la partie est de cette grande ville risque de "devenir un gigantesque cimetière".
La protection des civils qui se trouvent dans la partie est de la grande ville syrienne d’Alep est depuis peu un sujet prioritaire au sein de l’ONU. Un haut responsable avertit sur le risque que cette zone puisse "devenir un gigantesque cimetière" si jamais les combats ne cessent pas et que les aides humanitaires ne puissent pas intervenir. Malheureusement, la session d’urgence du Conseil de sécurité menée le mercredi 30 novembre s’est achevée sans résultat fructueux, signe de l’impuissance de la communauté internationale à régler le conflit syrien.
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Le patron des opérations humanitaires des Nations unies Stephen O’Brien a supplié les parties concernées par le conflit syrien (les rebelles soutenus par Washington et l’armée syrienne soutenue par Moscou) "de faire tout leur possible pour protéger les civils et pour permettre l’accès à la partie assiégée d’Alep-Est", comme rapporté par BFMTV. D’après ses dires, les aides humanitaires sont déjà prêtes, mais il ne reste que le feu vert des acteurs de cette guerre. Selon les estimations inquiétantes de ce haut responsable de l’ONU, 25 000 civils auraient fui Alep-Est depuis le samedi 26 novembre. Il fait également état de "dizaines de morts dans un seul raid aérien aujourd’hui", en référence à la journée du mercredi 30 novembre.
Source : BFMTV, le Figaro