La présidente sud-coréenne, Park Geun-hye, est impliquée dans un vaste scandale de corruption et de trafic d’influence. Son sort est actuellement entre les mains du Parlement, mais elle s’est déjà dite prête à renoncer au pouvoir si cela venait à être décidé.
Engluée dans un énorme scandale de corruption, la présidente sud-coréenne Park Geun-hye a assuré qu’elle n’hésiterait pas à se défaire du pouvoir avant la fin de son mandat en 2018. Elle a annoncé dans la foulée qu’elle laissait le Parlement décider pleinement de son sort. "Quand les parlementaires auront déterminé les conditions d’une passation qui minimise la vacance du pouvoir et le chaos dans la conduite des affaires, je partirai", a-t-elle affirmé dans un discours télévisé, rapporté par l’Express.
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Une manifestation ayant regroupé 1.3 million de manifestants d’après les organisateurs avait été organisée samedi dernier pour réclamer la démission de Park Geun-hye. Cette manifestation fait partie des nombreux mouvements qui ont eu lieu depuis un mois à travers toute la Corée du Sud afin de demander le départ de la présidente sud-coréenne. Un sondage révélait d’ailleurs cette semaine que neuf Sud-Coréens sur dix veulent la voir quitter son poste.
Cette affaire de corruption qui embourbe depuis trois semaines Park Geun-hye implique également la "conseillère chamanique" et amie de longue date, Choi Soon-Sil. Cette dernière avait été arrêtée pour fraude et abus de pouvoir. Confidente de la présidente sud-coréenne, elle aurait profité de cette position privilégiée pour contrainte des grands groupes industriels nationaux (Samsung, entre autres) à verser de larges sommes à des fondations douteuses. Elle aurait ensuite utilisé ces sommes à des fins personnelles. Elle serait également intervenue dans des affaires de l’État, notamment par rapport à la nomination de certains hauts responsables.