La Corée du Nord a testé un missile balistique à portée intermédiaire, mais cet essai s’est soldé par un échec. Un essai condamné par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Les pays membres estiment qu’il s’agit d’"une grave violation" des résolutions de l’ONU.
L’essai a eu lieu samedi dernier et avait été détecté par l’armée américaine. Le missile de moyenne portée Musudan a explosé peu après son lancement. "Nous condamnons cet essai comme tous les autres tests récents", a déclaré un porte-parole du Pentagone. Lundi, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a condamné à son tour la Corée du Nord.
Dans une déclaration commune, les 15 pays membres, dont la Chine seule alliée de la Corée du Nord, estiment que ce tir manqué constitue "une grave violation" des résolutions de l’ONU, qui interdisent à Pyongyang toute activité nucléaire ou balistique. L’ONU a ainsi "condamné fermement" le tir raté d’un missile. Le Conseil de sécurité de l’ONU a également menacé une nouvelle fois de prendre des "mesures supplémentaires importantes" contre Pyongyang.
Les résolutions des Nations unies interdisent à la Corée du Nord d’employer des missiles balistiques, et ce tir survient alors que le Conseil de sécurité de l’ONU débat de nouvelles sanctions contre Pyongyang après son cinquième essai nucléaire, effectué en septembre. La Corée du Nord est soumise à plusieurs séries de sanctions internationales depuis son premier essai nucléaire en 2006, qui ont encore été renforcées en mars. Mais cela n’a pas dissuadé son leader, Kim Jong-un, d’ordonner la poursuite de ses programmes militaires. Dans sa déclaration, le Conseil appelle tous les pays membres de l’ONU à "redoubler d’efforts pour appliquer pleinement" les sanctions économiques et commerciales déjà décrétées.