L’Organisation mondiale de la santé (OMS) pointe les plus grandes villes de la planète où l’air est le plus chargé en particules MP10. Ryad, Delhi, Le Caire et Pékin sont les plus mauvais élèves.
Des milieux urbains de plus en plus pollués
Une étude rendue publique ce jeudi révèle les chiffres chocs de la pollution atmosphérique. Près de 80% des personnes habitant dans des zones urbaines sont en effet confrontés à des niveaux de qualité de l’air qui ne respectent pas les limites fixées par l’OMS. Pour parvenir à ce chiffre, les experts ont évalué les niveaux de particules fines dans 795 villes de 67 pays. En 5 ans soit entre 2008 et 2013, une hausse de 8% des niveaux mondiaux de pollution atmosphérique en milieu urbain a été constatée.
Le top 3 des mauvais élèves
La pollution de l’air est surtout élevée dans les pays à revenu faible ou intermédiaire de la Méditerranée orientale et de l’Asie du Sud-est. D’après l’étude relayée par Europe1, les niveaux annuels moyens s’y situent généralement de cinq à dix fois supérieures aux limites imposées par l’OMS. Derrière eux se trouvent les pays à revenu faible de la région du Pacifique occidental. Un tableau dressé par l’OMS a classé Ryad, Delhi, le Caire et Pékin parmi les villes où l’air est le plus chargé en particules MP10.
Comment réduire la pollution atmosphérique ?
Dans les plus grandes villes européennes, Paris et Rome arrivent en tête en termes de niveaux de concentration de petites et fines particules. En revanche, ceux de Londres et Genève sont moins élevés, note l’OMS. Pour déterminer les causes de ces sources de pollution en milieu urbain, l’agence onusienne écarte les particuliers. Elle recommande toutefois aux ménages de limiter les émissions des cheminées industrielles et de privilégier l’utilisation des sources d’énergie renouvelable. Le recours aux transports en commun rapides et les réseaux de pistes cyclables sont également cités comme solutions.
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