En visite officielle au Moyen-Orient pour quatre jours, le chef de l’Etat François Hollande est arrivé à Liban ce samedi. Il y restera deux jours consacrés notamment à la crise des réfugiés à l’issue de la guerre en Syrie.
Le dossier des migrants, une priorité
A son arrivée, le président de la République a été accueilli à l’aéroport international de Beyrouth par le vice-président du conseil des ministres libanais et ministre de la Défense, Samir Mokbel. Au cours de cette visite de travail de deux jours au Liban, François Hollande se penchera surtout sur le dossier des réfugiés résultant de la guerre en Syrie. Depuis 2011, ce conflit a fait plus de 270.000 victimes et des millions de personnes étaient obligés de fuir les combats pour leur survie. François Hollande visitera notamment un camp d’accueil, où il discutera avec des familles syriennes qui souhaitent obtenir l’asile en France.
Un soutien aux forces armées libanaises
Cette visite de François Hollande au Liban sera également une occasion de marquer "le soutien" de la France "aux forces armées libanaises". En effet, un important contrat de 2,2 milliards d’euros (dit "Donas") de fourniture d’armements français au pays conclu en avril 2015, a été interrompu à l’initiative de l’Arabie saoudite. Ce dernier devait assurer le financement par un don. En janvier, l’entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait affirmé la reprise des livraisons au printemps.
Prochaine étape l’Égypte et la Jordanie
Enfin, François Hollande rencontrera notamment le président du Parlement Nabih Berri et le Premier ministre Tammam Salam alors que le Liban n’a pas de président depuis mai 2014. Avec cette crise institutionnelle qui dure près de deux ans, le locataire de l’Elysée discutera avec l’ensemble des responsables libanais "dans un esprit d’équilibre et de respect", selon son entourage cité par 20 Minutes. Le chef de l’Etat poursuivra sa tournée en Égypte puis en Jordanie.
Le président @fhollande a été accueilli par Samir Mokbel, vice-président du conseil des ministres libanais pic.twitter.com/p57QhiYdv7
— Élysée (@Elysee) 16 avril 2016