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Barack Obama et Vladimir Poutine sont aux premiers plans dans la résolution de la crise en Syrie. François Hollande tente de replacer la France dans l’échiquier politique au Moyen-Orient.
François Hollande a deux jours pour convaincre, avertit Le Figaro. Dimanche et hier, à New York, à la tribune de l’ONU mais également en marge de l’Assemblée générale, il a tenté de faire entendre la voix de la France dans le dossier syrien.
Les enjeux climatiques sont un peu éclipsés pendant cette 70e session de l’Assemblée générale de l’ONU. La guerre en Syrie a pris le dessus, et Barack Obama et Vladimir Poutine sont les principaux protagonistes. François Hollande veut s’impliquer dans la recherche d’une solution politique dans cette interminable guerre.
L’organisation Etat islamique se renforce de nouveau. Les frappes de l’aviation françaises ont commencé dimanche, et la Russie a réinvesti le dossier sur le plan diplomatique et militaire. Les raids de l’aviation française confirment le changement de tactique de la France.
Paris explique ce revirement par l’évolution de la situation sur le terrain, à savoir la montée en puissance de l’organisation Etat islamique la crise des migrants qui affluent vers l’Europe, pour fuir les exactions. Mais si la position française a évolué sur le plan militaire, François Hollande a voulu balayer toute ambiguïté sur le plan politique, à l’issue des interventions américaines et russes à la tribune de l’ONU : "Bachar Al-Assad doit partir", a-t-il tonné devant l’Assemblée générale, car "on ne peut pas faire travailler ensemble les victimes et le bourreau".