La récente crise grecque a éclipsé une autre actualité toute aussi importante : la Bourse de Shanghai a baissé de plus de 30% depuis son plus haut niveau de l’année !
Le Figaro titre : "La panne économique de la Chine inquiète le monde". La situation est effectivement alarmante : chute spectaculaire de la Bourse de Shanghai depuis fin juin, croissance économique attendue sous les 7% cette année. Il s’agit de la plus faible performance depuis un quart de siècle !
Les problèmes économiques de Chine se multiplient. Les constructeurs automobiles occidentaux sont durement touchés. Les États-Unis craignent que les dirigeants chinois perdent, dans ces conditions, leur volonté de réformes.
Dans ce contexte, le pilotage de la crise de la Chine aura des conséquences à l’échelle planétaire. À mesure que l’économie chinoise fléchit, la pression exercée sur la demande des matières premières devrait aussi baisser, les importations chinoises également. Le volume et le type des investissements en être affectés, tout comme les circuits internationaux de production.
Les pays industrialisés comme les émergeants pourraient tirer leur épingle du jeu s’il n’y a pas de choc. Mais un coup de frein brutal risquerait de provoquer une nouvelle récession mondiale, écrasant les partenaires les plus fragiles du géant chinois.
La crise économique touche aussi la Russie. Cette crise russe est amplifiée par les sanctions européennes et par l’embargo décrété par Moscou il y a un an. En effet, il y a un an, le 6 août, le Kremlin décrétait un embargo sur les produits occidentaux en riposte aux sanctions économiques imposées à son pays pour son rôle présumé dans la crise ukrainienne.
Jusqu’ici, les marchandises saisies pour être entrées illégalement en Russie étaient simplement renvoyées dans leur pays d’origine. Mais les autorités ont procédé, la semaine dernière, à la destruction de plusieurs centaines de tonnes de produits alimentaires.