Après les hommes, Daesh s’en prend actuellement aux femmes. Deux représentantes de la gente féminine viennent en effet d’être décapitées par le groupe terroriste qui les accuse de sorcellerie.
Sorcellerie, un crime pour Daesh
Les djihadistes du groupe Etat islamique ont décapité deux femmes qu’ils ont accusé de sorcellerie, a affirmé mardi l’Obervatoire syrien des droits de l’homme (OSDH)."L’EI a exécuté deux femmes par décapitation dans la province de Deir Ezzor (est). C’est la première fois que l’OSDH documente une exécution de femmes de telle manière en Syrie", a d’ailleurs déclaré le directeur de l’ONG, Rami Abdel Rahmane mentionnant l’événement. D’après les informations délivrées par l’OSDH, les exécutions ont eu lieu le dimanche 28 juin et le lundi 29 juin. Les femmes avaient été mises à mort avec leurs maris pour "sorcellerie et magie".
Première exécution féminine par décapitation
Cette exécution de femmes est une grande première selon la documentation de l’OSDH. Le groupe radical islamiste Daesh est déjà accusé de crimes contre l’Humanité. L’un des modes de condamnations du groupe terroriste est bien la décapitation mais il y a aussi les exécutions massives, les lapidations de femmes soupçonnées d’adultère et les souffrances infligées aux homosexuels. Cependant, c’est la première fois que l’OSDH rapporte l’exécution de femmes par décapitation. Depuis la proclamation de leur califat, l’EI a déjà exécuté plus de 3 000 personnes, dont 1 800 civils parmi lesquels 74 enfants, selon les statistiques délivrées par l’ONG.