En dirigeant sa voiture sur un groupe de passants à la limite entre Jérusalem-Ouest et Jérusalem-Est, un jeune Palestinien membre du Hamas a tué un bébé de 3 mois.
A la suite de l’attaque perpétrée par un "terroriste palestinien" membre du Hamas, le Premier ministre va renforcer le dispositif policier dans une ville sous tension. En effet, "un jeune Palestinien membre du Hamas selon le gouvernement israélien a tué un bébé de trois mois et fait huit blessés mercredi à Jérusalem en lançant sa voiture sur un groupe à un arrêt de tramway", rapporte Le Point ce jeudi 23 octobre.
Le jeune homme de 21 ans s’est servi d’une voiture immatriculée sous le nom de son père. Il a été arrêté par un policier qui lui a tiré dessus au moment où il voulait s’enfuir. Le ministre de la Sécurité intérieure Yitzhak Aharonovich a déclaré qu’il était blessé puis admis à l’hôpital dans un état "intermédiaire". Il est décédé un peu plus tard dans la soirée, d’après le rapport de l’hôpital.
"Le suspect est connu de nos services [...et] a déjà fait de la prison", a indiqué le ministre sur place, sans donner plus de précisions sur les raisons de son incarcération. Des proches ont ajouté qu’il était "un parent proche d’un ancien faiseur de bombes notoire du Hamas, Muhi al-Din Sharif, tué à Ramallah en Cisjordanie dans des circonstances mystérieuses en 1998."
Un témoin de la scène nous raconte les faits. "On venait de sortir du tramway" disait-il et "on a vu une voiture arriver du nord à toute vitesse. On a compris qu’il se passait quelque chose. À quelques centimètres près, il nous écrasait. Il s’est fracassé sur un poteau. Il est sorti de la voiture et s’est enfui en courant. Deux personnes en civil lui ont couru après et on a entendu des tirs". Visiblement, la voiture immobilisée par un poteau a eu l’avant complètement réduit en morceaux.
Dans un communiqué de la police, cette dernière a mis les choses au clair. "La police de Jérusalem insiste sur le fait qu’elle fera preuve de tolérance zéro face à toute violence et arrêtera toute personne impliquée dans des troubles à l’ordre public", a-t-elle annoncé sur le récit de Libération de ce jour. Par ailleurs, un porte-parole de la police, Micky Rosenfeld a déclaré à l’AFP qu’"au niveau opérationnel, conformément à ce qui a été décidé juste après l’attentat, les forces de sécurité ont été renforcées, principalement les gardes-frontières, les unités de patrouilles spéciales (Yassam) et les unités spécialisées dans les troubles à l’ordre public". Et de rajouter : "ces forces sont opérationnelles depuis ce matin", notamment dans les secteurs sous tension, comme Wadi Joz, Essaouiya, et Silwan, le quartier de résidence du palestinien auteur de l’attaque.