Disparue depuis le 11 septembre dernier, Mirei Ikuta a été retrouvée morte dépécée, ce mardi à Kobé. Des morceaux de son corps ont été regroupés dans des sacs déposés aux alentours de son domicile.
Dans un pays comme le Japon, où les crimes de sang sont rares, un drame de cette ampleur entraîne de vives émotions. En effet, "le corps d’une fillette dont on était sans nouvelles depuis le 11 septembre a été retrouvé mardi, à Kobé, découpé en morceaux répartis dans des sacs, non loin de son domicile." comme le rapporte Le Parisien. Après vérification de son ADN, son identité a pu être révélée. La victime se prénomme Mirei Ikuta, une écolière âgée de six ans, portée disparue en rentrant de l’école le 11 septembre.
Yasuhiro Kimino, un homme âgé de 47 ans habitant dans le voisinage a été suspecté dans la disparition de la fillette et a été arrêté par les forces de l’ordre. L’abominable criminel a séparé la tête, les bras et les jambes dans différents sacs. Ces morceaux ont été placés dans un petit bosquet situé à une centaine de mètres du domicile de la petite fille.
Un porte-parole de la police locale a toutefois annoncé qu’il manquait encore la partie entre le ventre et les cuisses. La pièce à conviction était une carte de consultation médicale au nom de Yasuhiro Kimino découvert dans l’un des sacs. Le présumé coupable a subi une série d’interrogatoires avant d’être placé officiellement en garde à vue.
Le 11 septembre, la petite Mirei Ikuta sortait de son école en milieu d’après-midi et elle rentra chez elle avant de ressortir pour rendre visite à sa grand-mère puis elle alla se balader. Les images provenant des caméras de surveillance d’immeubles et de commerces de proximité ont permis de révéler le parcours de la fillette.
Au Japon, les enfants ont l’habitude de parcourir seuls les rues, de prendre les transports communs avant et après l’école pendant que les parents sont au travail. De telles atrocités ne se produisent que très rarement et mettent la population dans la frayeur.