Le régime syrien aurait détruit le dernier pont de Deir Ezzor, ce qui stopperait la ligne d’approvisionnement des jihadistes de l’Etat islamique (EI),
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), cité par Le Figaro, le "pont Politique" s’est effondré lundi matin suite à une explosion entendue du côté de Deir Ezzor, une citée se trouvant sur les deux rives de l’Euphrate dont la moitié controlée par l’EI et l’autre par le régime.
"Tous les signes indiquent que c’est le régime qui est responsable de l’explosion", révèle Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH. C’est le dernier des 4 ponts qui relient les 2 rives de l’Euphrate. Les 3 autres avaient déjà été détruits durant les trois années de guerre.
Une partie de la ville est donc enclavée et serait sous le contrôle de l’EI en "état de siège". Les habitants seraient ainsi pris au piège. Il est désormais devenu extrêmement difficile de se déplacer à Deir Ezzor. Combattants et civils vont devoir utiliser des embarcations pour traverser le fleuve",lance un militant de la ville.
Citant un géographe français, Fabrice Balanche, expert de la Syrie, le Figaro annonce que « Les jihadistes de l’EI contrôlent environ 25% du territoire syrien, dans le nord et l’est du pays ».