François Hollande ne veut pas être à la traîne dans la coalition internationale qui prend forme en vue d’une intervention contre l’Etat islamique…
François Hollande est allé à Bagdad aujourd’hui avec les ministres de la défense et des affaires étrangères. Un entretien avec son homologue Fouad Massoum a eu lieu. La contribution de la France dans la lutte contre les intégristes de l’EI (Etat islamique) était au centre des discussions.
"Je tenais à être présent aujourd’hui ici à Bagdad pour affirmer le soutien et la solidarité de la France au nouveau gouvernement irakien qui s’est composé démocratiquement et a pu rassembler l’ensemble des composantes du peuple irakien’", a déclaré le chef de l’Etat français. Et de rappeler que l’aide française depuis le début des incursions des combattants de l’EI s’élève à plus de 60t de logistique militaire.
Le chef d’Etat français a souligné dans son élan que son pays était prêt à consentir davantage de contribution militaire, face à la menace de partition de l’Irak par les djihadistes de l’EI. "J’ai entendu la demande du Premier ministre irakien. Nous travaillons avec nos alliés sur un certain nombre d’hypothèses’", a expliqué Hollande.
Le locataire de l’Elysée est cependant resté évasif sur les détails de l’engagement militaire français, préférant attendre la conférence internationale "sur la paix et la sécurité" qui se tiendra à Paris, ce lundi. Le déploiement du Charles de Gaule ainsi que des avions de combat français seront connus à partir du plan commun qui sortira de cette réunion, a-t-il dit.
Par la suite, le président français s’est envolé pour le nord de l’Irak en direction d’Erbil où il a assisté à une livraison d’aide humanitaire française aux réfugiés fuyant la progression fulgurante des jihadistes de l’EI.