Lors de sa réunion à Jeddah en vue de monter une coalition pour neutraliser l’EI, John Kerry a réussi à obtenir le ralliement de 10 pays arabes.
Les camps se forment. D’un côté les USA, les pays du Golfe, l’Egypte, l’Irak, le Liban et la Jordanie (10 pays en tout) ; de l’autre l’EI (Etat islamique) avec en soutien de fond le régime de Bachar Al-Assad et la Russie. L’enjeu : le Moyen Orient et ses ressources, plus particulièrement le pétrole.
Le secrétaire d’Etat américain a obtenu un accord de principe auprès de ces 10 pays arabes au termes d’une réunion qui se déroulait le 11 septembre en Arabie Saoudite. L’Arabie Saoudite reste le poids lourd de ce club de 10 pays. Ces pays participeront à la guerre que les Etats-Unis mènent contre l’EI, nouvelle incarnation de la menace terroriste après l’effacement d’Al Quaïda suite à la mort d’Oussama Ben Laden. L’Etat islamique est une menace sérieuse pour l’Amérique avec sa prétention d’instaurer un Califat islamique dans le Moyen Orient. Actuellement ils sont installés dans le Nord de l’Irak et commence une incursion en Syrie.
Malgré les frappes de l’aviation américaine en appui aux troupes du gouvernement de Bagdad, l’EI continue de s’incruster dans le nord de l’Irak ; et ses combattants sont loin d’y être délogés. Ce qui explique l’option américaine de passer à cette phase-ci.
Par-dessus toutes considérations, les Etats-Unis écartent toute éventualité d’engagement de troupe américaine au sol. L’Amérique a horreur de la perte de ses soldats ; le principe est le "zéro mort".
De son côté, la Syrie est sur la défensive à la suite de l’annonce américaine de bombarder son territoire. Elle a prévenu que cela constitue une violation des droits internationaux. Les Etats-Unis, jusqu’à présent en effet, n’ont pas reçu l’aval de l’ONU.