Pendant cinq jours, le pape François frôlera la Corée du Sud. C’est la première visite papale sur le continent depuis vingt-cinq ans.
Ce jeudi 14 août, le pape François est arrivé à Séoul accueilli à l’aéroport par la présidente de la Corée du Sud, Park Geun-Hye, rapporte Le Monde. Selon le Vatican, le motif officiel du voyage est sa participation aux Journées de la jeunesse catholique d’un continent où les catholiques ne sont que 3,2%, mais où leur nombre croît. En parallèle, le pape aura comme mission de renforcer le développement du catholicisme sur le continent et plaider pour la réconciliation intercoréenne.
Le Souverain Pontife doit lancer un message de Séoul, non loi du 38è parallèle sur lequel a été tracée la frontière entre les deux Corée, pour tenter d’aider au rapprochement entre le sud capitaliste et le nord communiste séparés depuis 1953. Il célébrera une "messe pour la paix et la réconciliation" sur la péninsule coréenne en la cathédrale de Myeong-dong à Séoul, le 18 août, au cinquième et dernier jour de sa visite en Corée du Sud.
Par ailleurs, le pape a prévu de béatifier 124 martyrs coréens. C’est une manière d’honorer la résistance des chrétiens asiatiques face aux nombreuses persécutions. Il ira également à la rencontre des Coréennes obligées de se prostituer pour l’armée japonaise pendant la seconde guerre mondiale.
Selon Le Figaro, cette visite de cinq jours en Asie est une grande première. En effet, voici près de vingt-cinq ans que l’Asie extrême-orientale n’avait pas accueilli un pape, depuis la visite de Jean-Paul II aux Philippines en 1995 pour les Journées mondiales de la jeunesse. Cette visite sera suivie dans cinq mois par un déplacement aux Philippines et au Sri Lanka.