Un cessez-le-feu a été signé entre les deux Etats rivaux, celui de la Palestine et celui d’Israël. Avant cette baisse tacite d’armes, on voyait pourtant les deux camps se bombarder de partout.
Le cessez-le-feu prévoit le redéploiement total des troupes israéliennes loin de Gaza. Cette trêve de 72 heures a été saluée par les Etats-Unis mais également par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon. Malgré ces accords, il n’en reste pas moins qu’Israël est dénoncé comme coupable de plusieurs violences à l’encontre de la Palestine. Une plainte aurait déjà été déposée par la CPI.
Certains pays comme l’Espagne ont même arrêté l’exportation d’armes vers l’état israélien. Il pourrait cependant revoir cette décision étant donné que la vente d’artilleries lui rend un bénéfice de 4.9 millions d’euros en moyenne. De son côté, Barack Obama, continue toujours le projet « Dôme de Fer » pour préparer la défense israélienne contre les attaques de roquettes.
Quelques minutes avant le cessez-le-feu, des roquettes avaient encore été tirées sur les bases Israéliennes et les avions de ces derniers effectuaient des raids sur plusieurs localités de Gaza. D’après les dernières minutes suivant ce cessez-le-feu, l’opération « Bordure protectrice » d’Israël n’a pas encore été terminée. On comptait encore 12 palestiniens tombés sous les bombardements israéliens.
D’après le porte-parole de l’armée des journalistes, Peter Lerner « l’armée va se déployer en dehors de la bande de Gaza sur des positions défensives dès l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. » Un accord encore fragile sachant que l’état hébraïque n’hésitera pas à riposter en cas d’attaques en provenance des palestiniens, selon le Figaro.