La lycéenne japonaise a avoué froidement et sans regret son crime. « Je voulais tuer et disséquer quelqu’un... pour voir ce que ça faisait », a-t- elle déclaré aux enquêteurs.
Cette lycéenne qui a étranglé, puis décapité une camarade de classe, le week-end dernier, n’a pas eu le moindre regret dans ses confessions. "Je voulais tuer et disséquer quelqu’un... pour voir ce que ça faisait", a-t- elle déclaré aux enquêteurs mardi, selon des sources policières.
La jeune fille avait également avoué avoir étranglé et frappé sa camarade de classe avec un objet contondant avant de la décapiter et de lui couper la main gauche « avec des outils et une espèce de cordon », comme le raconte un enquêteur de la police à l’AFP.
A part le corps de la victime, la police a aussi retrouvé plusieurs outils au domicile de la japonaise, dont des marteaux et une scie, confortant ainsi la thèse de préméditation. D’ailleurs, elle a affirmé : "J’ai acheté tout ça moi-même, je voulais tuer quelqu’un ".
Les enquêteurs ont, en outre, trouvé des messages et photos inquiétants chez elle. Elle a posté des photos d’une main avec des traces de sang, environ 2 heures après l’heure estimée du décès de son amie.
Par ailleurs, les médias locaux révèlent qu’auparavant, elle présentait des signes de dérangement. A l’école, elle avait versé de l’eau de javel dans les repas de 2 filles. Elle avait également disséqué des animaux.
D’autre part, quelques témoignages ont révélé que la mort de sa mère suite à un cancer, l’an dernier et le remariage de son père auraient pu la perturber.