Les attaques se multiplient dans la Bande de Gaza. De nouveaux bombardements ont fait 17 morts dont au moins 4 enfants dans la nuit du lundi 28 juillet au mardi 29 juillet.
Le conflit entre le Tsahal (armée de défense israélienne) et le Hamas a encore connu une escalade de violences lundi. Israël a attaqué un camp de réfugiés et a tué 17 Palestiniens dont au moins quatre enfants. Cette guerre sanglante, déclenchée depuis le 8 juillet, a déjà fait plus de 1.100 morts côté palestinien et plus de 50 morts du côté israélien dont 48 soldats.
La maison d’Ismaïl Haniy, dirigeant du Hamas à Gaza, qui se trouve dans le camp de réfugiés de Chati (nord-ouest de Gaza) a été également touchée par des tirs d’artilleries israéliens, a affirmé mardi son fils ajoutant qu’il n’y avait pas eu de blessé dans l’attaque. Les offensives israéliennes n’ont connu aucun répit malgré la célébration de la fin du ramadan lundi. Un membre d’un commando palestinien qui était la cible de l’armée israélienne a été également tué, lors de son infiltration près du kibboutz de Nahal Oz dans le Sud.
Le porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri précise que "l’occupant (israélien) refuse toujours tout cessez-le-feu humanitaire pour l’Aïd et il s’agit d’une rebuffade aux croyances des musulmans et à leur culte". La tension se fait également sentir au niveau de la population. Abir Chamali, père d’un garçon de 16 ans tué jeudi près de la ville de Gaza affirme que "C’est l’Aïd du sang".
Selon les secours, l’offensive israélienne a fait quelque 1.104 morts palestiniens, dont plus des trois-quarts sont des civils et quelque 6.200 blessés dans la bande de Gaza en trois semaines. Du côté israélien, 48 soldats et trois civils ont été tués, selon 20minutes.fr.