Les parlementaires irakiens ont voté pour un kurde vétéran, Fouad Massoum pour diriger l’Etat fédéral. Une résolution qui pourrait régler la violence déjà fortement présente sur les lieux.
L’impasse politique dont lequel s’enlise l’Irak devient de plus en plus profonde. A l’heure où le choix d’un président de la République a été repoussé ce mercredi 23 Juillet par le Parlement, les tensions politiques montent de plus en plus. Ce jeudi 24 sera la date finale fixée pour désigner le remplaçant de Jabal Talabani âgé de 80 ans.
Ce sera une occasion unique pour les parlementaires de régler cette histoire de succession avant d’entamer les célébrations de l’Aïd marquant la fin du Ramadan. Pour rappel, les débats devront s’interrompre à ce moment là.
Les accords de 2003 révèlent déjà une position hiérarchie préalablement établie qui sera comme suit : un kurde pour la présidence, un chiite dans le rôle de premier ministre et enfin un sunnite pour le président du Parlement. Les parlementaires ont donc tranché, ce sera le kurde Fouad Massoum qui sera le président de l’Etat fédéral. Un choix qui va être stratégique sachant déjà les craintes de débordements par rapport aux insurgés sunnites qui envahissent le pays.
On peut déjà dire qu’une avancée a été enregistrée dans le but d’apaiser la crise et ainsi mettre rapidement en place un nouveau gouvernement. C’est le président du Parlement, Salim-al-Joubouri qui a fait l’annonce de cette élection. Monsieur Massoum qui est âgé de 75 ans aura donc pour tâche le choix d’un premier ministre.