Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU a été convoquée dimanche soir à New York à 21H30, heure locale, pour débattre de la situation à Gaza. Sur le terrain, la guerre continue de faire des victimes civiles.
Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU a été convoquée hier soir à 21h 30, heure de New York à la demande de la Jordanie, membre du conseil. L’objet en est de discuter de la situation au Proche-Orient, suite à un appel lancé président palestinien Mahmoud Abbas, rapporte Le Figaro.
En visite au Qatar, le président palestinien Mahmoud Abbas, a appelé à cette réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU après la mort d’au moins 100 Palestiniens à Gaza dimanche. Dans une allocution télévisée, Mahmoud Abbas a affirmé : "J’appelle à la tenue d’une réunion d’urgence du conseil de sécurité de l’ONU", ajoutant que la situation à Gaza était "insupportable".
Le weekend dernier était sanglant meurtrier à Gaza, particulièrement à Chajaya, une banlieue de l’enclave. Tsahal a enregistré également 13 soldats morts. D’après des journalistes de l’AFP, des scènes de carnage se sont passées à Chajaya, tel un homme éventré et à la tête arrachée. Les rues sont parsemées de voitures calcinées, y compris une ambulance. Une foule de milliers de personnes tentait de quitter la zone depuis le matin.
Selon les secours, il s’agit du bombardement le plus meurtrier depuis le conflit de 2008-2009 dans l’enclave palestinienne. L’armée israélienne est entrée par la voie terrestre à Gaza le 8 juillet pour neutraliser les capacités militaires du Hamas qui contrôle ce territoire.
La ligue arabe a dénoncé la violence de l’attaque israélienne : « Le bombardement brutal et l’offensive terrestre à Chajaya sont des crimes de guerre contre les civils palestiniens et une escalade dangereuse qui pourrait avoir de lourdes conséquences ». Le gouvernement palestinien a aussi « condamné de la manière la plus forte qu’il soit le massacre atroce commis par les forces près de la frontière israélienne », selon un communiqué, appelant la communauté internationale à « réagir immédiatement à ce crime de guerre ».