Selon le ministre français des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, l’appel au cessez-le-feu n’a pas été entendu à Gaza. De son côté, le Hamas a remis les conditions d’une trêve.
En marge de sa visite au Proche-Orient, Laurent Fabius a affirmé lors d’une rencontre avec Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, à Tel Aviv qu’"Au moment où je m’exprime, le sentiment qui domine c’est que l’appel à un cessez-le-feu n’est pas entendu et qu’il risque d’y avoir davantage de victimes civiles dans les jours qui viennent et ça nous alarme profondément".
Constatant ainsi que les appels au cessez-le-feu n’ont pas été entendus dans la bande de Gaza, le ministre français des Affaires étrangères a souligné que "La France continue et continuera à plaider, à agir pour la paix, pour un cessez-le-feu qui prenne en compte la sécurité d’Israël et les conditions de vie des Palestiniens à Gaza", des propos rapportés par Le Figaro. Le ministre avait d’ailleurs dénoncé un " bilan humain extrêmement lourd ".
De son côté, "Le Hamas a donné les revendications de la Résistance (palestinienne) à toutes les parties intéressées, y compris le Qatar, la Turquie, la Ligue arabe ainsi que Mahmoud Abbas", a annoncé Fawzi Barhoum, son porte-parole à Gaza.
Samedi, des affrontements entre le Hamas et Israël ont éclaté dans la bande de Gaza. Il s’agit du douzième jour de l’offensive avec des bilans de victimes qui ne cessent de s’alourdir dans les 2 camps.
Le même jour, Ban Ki-Moon, chef de l’ONU était attendu dans la région. L’objectif de sa visite est de "montrer sa solidarité avec les Israéliens et les Palestiniens", comme l’a annoncé, Jeffrey Feltman, le secrétaire général adjoint pour les affaires politiques.
Par ailleurs, selon un responsable palestinien qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat, le président de la Palestine, Mahmoud Abbas doit rencontrer, à Doha, le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal ce dimanche pour discuter de la trêve à Gaza.