Le regain de violence au Proche-Orient a déclenché une série de réactions des dirigeants mondiaux dont le président américain Obama, le président français Hollande et le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon.
Le président Barack Obama a exprimé sa crainte d’une escalade au Proche-Orient et a souligné la nécessité pour toutes les parties de faire le nécessaire pour protéger les civils dans un entretien téléphonique avec le premier ministre Benjamin Netanyahu, d’après un communiqué de la Maison Blanche cité par LCI. "Les Etats-Unis restent prêts à faciliter une cessation des hostilités, y compris le retour à l’accord de cessez-le-feu de novembre 2012", a-t-il ajouté.
De son coté, le secretaire général de l’ONU Ban Ki-Moon qui a appelé à un cessez-le-feu d’urgence dès l’ouverture du Conseil de sécurité, a réitéré ses "appels aux deux camps à faire preuve du maximum de retenue".
Quant au président français François Hollande, il a exprimé son "son inquiétude" au sujet de la situation à Gaza dans un entretien téléphonique avec le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. "L’escalade doit cesser entre israéliens et palestiniens", a-t-il estimé. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui déclaré à son tour que les relations avec Israël ne reviendraient pas à la normale tant que l’offensive israélienne se poursuivrait.
Pour le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, "le cessez-le-feu n’est pas à l’ordre du jour". Dans une entrevue avec le quotient Haaretz, Moshé Yaalon, le ministre israélien de la Défense a promis que "les résultats de Tsahal sont pour l’instant significatifs et nous allons continuer d’attaquer le Hamas et les autres organisations terroristes".
Hier, l’armée de l’air a pilonné 110 "sites terroristes" dans la bande de Gaza, portant à 860 le nombre de ses raids depuis le déclenchement de l’opération "Protective Edge" ("Bordure de protection") lundi à minuit.
Ce nouveau regain de violence est le plus meurtri depuis l’opération "Pilier de Défense" dont l’objectif était aussi de faire cesser les tirs de Gaza. Il a été consécutif à l’enlèvement puis au meurtre de trois étudiants israéliens en Cisjordanie qu’Israël a attribué au Hamas.