Ce matin, une roquette lancée depuis le sud du Liban a touché le nord d’Israël, d’après l’armée israélienne. Le tir qui n’a pas été revendiqué n’a fait ni victime, ni dégât.
D’après une communication de Tsahal diffusée aujourd’hui, une roquette lancée depuis le sud du Liban a touché le nord d’Israël ce matin. L’engin a atterri dans un champ, selon un porte-parole de l’armée israélienne cité par Le Figaro aujourd’hui. La radio publique israélienne a quant à elle précisé que deux roquettes de type Katioucha avaient atteint un secteur situé au nord la ville de Kyriat Shmona. Une des roquettes a atterri sur une route où aucune voiture ne circulait à l’heure de l’attaque, a ajouté la radio.
Tsahal a répliqué en tirant des obus vers le sud du Liban, selon des témoins dans le nord d’Israël. D’après les responsables militaires cités par la radio, il ne s’agit pas d’une attaque du Hezbollah. La milice chiite qui contrôle le sud du pays "n’a aucun intérêt à se lancer dans un affrontement avec Israël" affirment-ils, "il s’agit sans doute d’une petite organisation palestinienne souhaitant exprimer sa solidarité avec le Hamas attaqué par l’armée israélienne dans la bande de Gaza".
De leur côté, les combattants de Gaza disposent de missiles à longue portée, hors du champ de tir du système anti-missiles israélien. Les tirs sont la hantise des habitants de Tel Aviv, même si, pour l’instant, pas un seul israélien n’a été tué par les tirs en provenance de la bande de Gaza.
Mais le système anti-missile qui protège Israël risque de faire défaut.
Mercredi matin, le Dôme de fer n’a intercepté que deux des trois roquettes qui visaient Tel Aviv. La troisième est tombée dans la banlieue de la ville.