Donald Trump et Kim Jong-Un ont manifesté leur désir de ne pas reporter la date de ce sommet "historique". Le programme n’a pas encore été officiellement changé.
Le suspense autour de la rencontre historique censée se dérouler entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un n’en finit pas. Après quelques provocations entre les deux parties et la peur mondiale de voir ce rapprochement s’éloigner, elles sont de nouveau parvenues à s’entendre. Dans une déclaration diffusée par l’agence officielle de presse nord-coréenne KCNA le samedi 26 mai 2018, les deux leaders ont affirmé viser le maintien du sommet le 12 juin à Singapour.
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Cette annonce intervient alors que le président sud-coréen Moon Jae-in et le dictateur de Pyongyang se sont rencontrés inopinément dans a zone démilitarisée entre leurs deux pays. À l’issue de cette rencontre, les dirigeants ont exprimé le désir de se revoir "fréquemment". "Kim Jong-un a remercié Moon Jae-in pour les grands efforts qu’il a faits en vue (de l’organisation) du sommet", détaille la presse nord-coréenne. Les deux dirigeants coréens ont même échangé une étreinte.
De son côté, Donald Trump semble également s’être calmé dans ses déclarations belliqueuses à la Corée du Nord. Depuis Washington, il s’est félicité de la bonne avancée des choses. Pour lui également, l’objectif d’organiser la rencontre avec Kim Jong-Un à la date initialement prévue "n’a pas changé". Pour le leader de Pyongyang, il est évident que le sommet représenterait une opportunité historique de "mettre fin à une ère de confrontation". Pour rappel, c’est l’hôte de la Maison-Blanche qui avait voulu repousser la date d’entrevue après que des journalistes sud-coréens n’aient pas été invités à assister au démantèlement du site nucléaire de Punggye-ri, dans le nord-est de la Corée du Nord.
Source : Le Figaro, 20 Minutes