En réponse à la récente attaque chimique à Douma, les États-Unis ainsi que ses alliés ont attribué cet acte au régime de Bachar al-Assad. Ce mercredi, le président américain Donald Trump a prévenu la Russie, via son compte Twitter, que des missiles seront lancés sur la Syrie.
Alliée de Bachar al-Assad, la Russie a été prévenue par Donald Trump ce mercredi que des missiles seraient lancés sur la Syrie à la suite de l’attaque au gaz toxique attribuée au régime syrien.
"La Russie jure d’abattre n’importe quel missile tiré sur la Syrie. Que la Russie se tienne prête, car ils arrivent, beaux, nouveaux et ’intelligents ! Vous ne devriez pas vous associer à un Animal qui tue avec du Gaz, qui tue son peuple et aime cela", a écrit Donald Trump dans un tweet.
Russia vows to shoot down any and all missiles fired at Syria. Get ready Russia, because they will be coming, nice and new and “smart !” You shouldn’t be partners with a Gas Killing Animal who kills his people and enjoys it !
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 11 avril 2018
Face au Tweet du président américain, les réactions n’ont pas tardé en Russie. Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a déclaré que ces missiles en direction de la Syrie doivent viser les terroristes et non le gouvernement légitime de Damas.
"Les missiles intelligents doivent voler en direction des terroristes et non pas en direction du gouvernement légitime, qui lutte depuis plusieurs années contre le terrorisme international sur son territoire", a-t-elle déclaré sur Facebook.
Pour rappel, Donald Trump a déjà fait bombarder une base militaire syrienne en avril 2017 pour répondre à une attaque au gaz sarin à Khan Cheikhoun ayant fait périr plus de 80 civils. Ce lundi, le destroyer lance-missile ’USS Donald Cook’ a quitté Chypre pour un droit pouvant frapper facilement la Syrie.
>> À lire aussi : Syrie : Emmanuel Macron "condamne les attaques chimiques" et se coordonnera avec Donald Trump
Attaques chimiques présumées en Syrie : les deux résolutions, russe et américaine, rejetées à l’ONU
(Source : Le Parisien)