Le studio de cinéma et de télévision The Weinstein Compagny a annoncé qu’il allait se déclarer en faillite. Il s’agit de "la seule option viable pour le Conseil pour maximiser la valeur résiduelle de la Société".
The Weinstein Company va demander au tribunal à être protégé de ses créanciers, après l’échec de négociations pour son rachat, indiquent lundi les médias américains.
Accusée de toutes parts depuis les révélations concernant son co-fondateur, Harvey Weinstein,
la société de cinéma n’a pas réussi à trouver un accord avec un groupe
d’investisseurs mené par une ancienne de l’administration Obama, Maria Contreras-Sweet. The Weinstein Company n’échappera donc pas à la case faillite. "The Weinstein Company était engagée dans un processus actif de vente afin de préserver les actifs et les emplois", a annoncé le conseil d’administration dans un communiqué, cité notamment par le San Francisco Chronicle et le Los Angeles Times. "Ces discussions se sont terminées aujourd’hui sans accord signé", précise le communiqué.
Le conseil n’avait "d’autre choix que de choisir la seule option viable pour maximiser ce qu’il reste de la valeur de la Company : une procédure de faillite en bonne et due forme", souligne toujours le comuniqué. Harvey Weinstein était l’un des hommes les plus influents d’Hollywood avant d’être accusé de diverses agressions sexuelles, dont des viols, par plus de 70 femmes. Le co-fondateur des studios Miramax dément avoir eu des relations sexuelles non consenties avec quiconque.