Lors de l’arrivée d’Emmanuel Macron en Guyane, jeudi 26 octobre dernier, une manifestation a été organisée par les Guyanais.
Les Guyanais ont choisi d’accueillir Emmanuel Macron en se manifestant. Une manifestation a été organisée le jour de l’arrivée du président dans le pays. La tension est loin de retomber six mois après la grève sociale qui a paralysé le pays. Les manifestants dirigés par le collectif Pou Lagwiyann Dékolé (Pour que la Guyane décolle, ndlr) réclament surtout le respect de l’accord de Guyane.
Jeudi soir, la manifestation a été perturbée par des violences qui ont opposé certains manifestants et la police. Un policier et un gendarme ont été victimes de légères blessures. Le procureur Éric Vaillant a indiqué que 5 personnes ont été arrêtées.
Les heurts ont commencé après le tir des gaz lacrymogènes par des policiers pour disperser les manifestants. Des jeunes cagoulés ont répliqué en lançant des cocktails Molotov et des projectiles.
Lors de cette manifestation qui a eu lieu à Cayenne, une manifestante, âgée de 52 ans, a lancé : "Nous sommes traités plus bas que terre, nous ne sommes pas des chiens". La même personne dénonce l’insuffisance de soins médicaux et des infrastructures hospitalières en s’insurgeant : "Nous sommes entre guillemets des citoyens français, je me pose encore la question de qui je suis. Pas de soins, pas d’hôpitaux, quand on fait un AVC on crève ici !". La cinquantenaire a aussi ajouté : "Quand nous avons fait la grève pendant un mois plein, personne ne nous a entendu. Et vous voulez qu’on continue à rester gentils ? J’ai 52 ans, rien n’a évolué dans mon pays depuis".
(Source : rtl.fr)
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