Une femme en pleine crise de démence a tué sa fille de 4 ans en l’égorgeant. Une histoire terrible pour laquelle elle n’a pas été jugée coupable.
Une ex-démente demande sa remise en liberté
Ce fait divers avait fait sensation dans l’Illinois. Une mère de famille a été incarcérée à l’hôpital psychiatrique pour avoir égorgé sa fille de 4 ans en 2010. Marci Webber qui a été reconnue comme étant démente n’a pas été jugée coupable de cet acte meurtrier. Cependant, l’histoire ressurgit alors que la semaine dernière, la femme qui a trois filles a demandé sa remise en liberté. Selon les faits rapportés par Chicago Tribune, cette dernière présentait officiellement des améliorations de son état de santé. Sachant qu’elle ne semblerait plus montrer de signe de maladie mentale, elle espère ainsi convaincre le juge du comté de DuPage qu’elle n’est plus un danger.
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Sa crainte folle des satanistes
Si les troubles paranoïaques et psychotiques de Marci Webber semblent l’avoir quitté, l’irréparable a déjà été commis. Le 3 novembre 2010, elle a ainsi égorgé la petite Maggie avec un couteau de cuisine pour lui éviter, selon elle, d’être vendue comme esclave sexuelle par un groupe satanique. C’était la grande sœur de la fillette qui a découvert le corps et qui a appelé les secours. Sa mère qui se trouvait dans l’autre pièce et qui présentait des blessures au cou et au poignet l’avait alors enjoint de se taire. "Tais-toi, ta sœur est en train de dormir", avait-elle sermonné.
"En un clin d’œil, c’était fini"
Une fois arrivés sur les lieux, les secours ont décrit une scène des plus macabres. Avec le sang de la petite Maggie, la mère a inscrit sur les murs les mots "Satan", "Diable" ou encore "Miséricorde divine". Interviewée par rapport à ses anciennes crises de démence, Marci Webber reconnaît les faits. "J’ai tout perdu. J’ai perdu Maggie. Je dois vivre avec ce que je lui ai fait subir et j’ai détruit la vie de mes deux autres filles. J’étais comme une bombe au milieu de mes trois magnifiques enfants", a-t-elle déclaré au Chicago Tribune. "Dans mon esprit, dans ce monde fou, des satanistes voulaient s’en prendre à nous. Ils se cachaient derrière les buissons, dans leurs voitures, prêts à nous attaquer. Ce matin-là, j’ai été dictée par une peur incontrôlable et abjecte. Et en une fraction de seconde, en un clin d’œil, c’était fini", relate-t-elle tout en regrettant amèrement son geste.
Source : Paris Match