Le texte renforçant les sanctions contre la Russie, adopté par la Chambre des représentants puis par le Sénat, sera bien signé par Donald Trump.
Le président américain, fermement opposé aux sanctions, pouvait y apposer son veto. Il a choisi de le signer.
Face à l’approbation des deux chambres constituant le Congrès américain, le chef d’Etat se retrouve au pied du mur. Donald Trump, qui tente d’améliorer les relations avec Moscou depuis son accession à la présidence des Etats-Unis, avait la possibilité de mettre son veto, mais celui-ci aurait pu être contourné par le Congrès en revotant le texte à une majorité des deux-tiers. Après avoir pris connaissance de la dernière version du texte, Donald Trump "approuve le projet de loi et a l’intention de le signer", a indiqué par communiqué la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Huckabee Sanders.
Républicains et démocrates veulent notamment sanctionner l’annexion russe de la Crimée en mars 2014 et les ingérences de Moscou dans la campagne présidentielle américaine de 2016, qui font l’objet de plusieurs enquêtes parlementaires. Moscou, pour sa part, a déjà promis de riposter à l’adoption de nouvelles sanctions. Jeudi 27 juillet, après l’adoption du texte par le Sénat, le président Vladimir Poutine a affirmé que son pays répondrait à l’"insolence" des Etats-Unis. Il a aussi dénoncé la "montée de l’hystérie antirusse" à Washington.