Comme des milliers de Vénézuéliens, Donald Trump s’oppose au projet du président socialiste Nicolas Maduro de modifier la Constitution. "Les Etats-Unis adopteront des mesures économiques fortes et rapides", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Nicolas Maduro s’est attiré lundi les foudres du président américain Donald Trump et l’inquiétude de ses voisins alors que ses citoyens se préparent à la grève générale.
Nicolas Maduro, dont le mandat prend fin début 2019, veut la création d’une assemblée constituante dont l’élection est prévue le 30 juillet. Chargée de rédiger une nouvelle Constitution, cette Assemblée pourrait abroger la législature actuelle où l’opposition est majoritaire. Un référendum contre ce projet a eu lieu dimanche au cours duquel 7,2 millions de ressortissants ont pris part sur 19 millions d’électeurs. Cette forte participation a interpellé Donald Trump qui a montré son soutien à l’opposition dans un communiqué : "le peuple vénézuélien a signifié clairement une nouvelle fois qu’il défendait la démocratie, la liberté et l’Etat de droit". Malheureusement, indique-t-il, leurs actions sont ignorées "par un mauvais dirigeant qui rêve de devenir dictateur".
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Face à la crise, Donald Trump a assuré que les Etats-Unis se tiennent au côté du peuple vénézuélien et ne resteront pas immobiles pendant que le Venezuela s’effondre. "Si le régime Maduro impose son Assemblée constituante le 30 juillet, les Etats-Unis adopteront des mesures économiques fortes et rapides", renforce-t-il sans détailler la teneur des mesures. Outre des sanctions, les États-Unis appellent de nouveau à la tenue d’élections justes et libres.
L’opposition vénézuélienne a appelé lundi à une grève générale de 24 heures jeudi pour tenter d’arrêter le projet du président socialiste de modifier la Constitution.