Des milliers de manifestants mexicains sont descendus dans les rues pour protester contre l’édification du mur frontalier clamé par Donald Trump. Les protestataires ont également pointé du doigt les réactions de leur propre dirigeant.
Au Mexique, la colère gronde toujours quand il s’agit de Donald Trump et de son mur à la frontière qu’il avait déclaré tous frais payés par les Mexicains. Pour signifier leur mécontentement, des milliers de manifestants sont même descendus le dimanche 12 février dans les rues. Au total, 20 000 personnes auraient défilé, selon les statistiques énoncées par le gouvernement local. "Le Mexique, on le respecte, M. Trump", était-il lisible sur les pancartes brandies par les manifestants.
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Le cortège s’est dirigé vers la principale avenue de la capitale mexicaine, Mexico. La manifestation a été lancée à la suite des différents appels d’organisations civiles, d’entreprises et autres universités. "Nous sommes ici pour que Trump voie et sente comment tout un pays, uni, se lève contre lui et ses idioties xénophobes, discriminatoires et fascistes. Le Mexique ne sera pas son esclave", a déclaré Julieta Rosas, une étudiante en littérature, dont les propos ont été traduits par 20 Minutes.
Parmi les manifestants figuraient également des ressortissants des États-Unis. Erick Smith, Américain marié avec une Mexicaine, a même fait savoir qu’un mur entre le Mexique et les USA serait synonyme de division. "Je ne veux pas de ce mur, chaque fois que je viens en vacances au Mexique je me sens à la maison. Je suis venu dire que mon président me fait honte", a-t-il précisé.
Mis à part le fait de dénoncer les agissements de Donald Trump, les manifestants ont appelé le président mexicain Enrique Peña Nieto à davantage de fermeté contre les États-Unis par rapport à la construction de ce mur frontalier. Une pancarte d’un des manifestants exhortait ainsi le président mexicain à respecter le Mexique avec courage face à Donald Trump. "Trump est un danger et Peña Nieto n’a pas été à la hauteur. Il ne nous a pas défendus, ou il l’a fait de façon trop faible. Il ne s’est pas imposé", a commenté pour sa part Héctor Morales, commerçant de 50 ans.
Pour rappel, les relations diplomatiques sont actuellement au plus mal entre les États-Unis et le Mexique. Le président Peña Nieto s’est d’ailleurs engagé à verser 50 millions de dollars aux consulats mexicains aux États-Unis. L’objectif était d’apporter une aide juridique à ses concitoyens.
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Source : 20 Minutes
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— Cecilia Sánchez (@cecysanv) 12 février 2017