Le décret anti-immigration de Donald Trump qui interdit l’accès aux États-Unis des ressortissants de sept pays musulmans et pour les réfugiés est resté suspendu, d’après la Cour fédérale d’appel de San Francisco.
Donald Trump vient de comprendre qu’il ne pouvait pas faire la loi tout seul. En effet, la cour d’appel de San Francisco a maintenu le jeudi 9 février la suspension du décret anti-immigration prononcé par le président américain à l’encontre des ressortissants musulmans et des réfugiés. Malgré le fait que le gouvernement fédéral ait fait appel de cette décision en urgence, l’unanimité a "rejeté" la demande, comme confirmée par les trois juges de la cour d’appel. William Canby, Richard Clifton et Michelle Friedland évoquent d’ailleurs une mesure de gel du décret anti-immigration afin de protéger "l’intérêt général". De plus, ils maintiennent que rien ne prouve que les ressortissants de ces pays incriminés soient des terroristes.
A LIRE AUSSI : Crise des migrants : la République Tchèque refuse toujours l’application des quotas
Face à cette décision de gel du décret anti-immigration, Donald Trump n’a pas tardé à réagir sur le réseau social Twitter. "Rendez-vous devant la justice, la sécurité de notre nation est en jeu", a-t-il écrit, comme rapporté par le Figaro. Pour rappel, le président américain avait présenté son décret comme étant une mesure de "bon sens" dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et de la protection américaine. Dans la foulée, Donald Trump a dénoncé une justice "politisée". Pour lui, il est évident que même "un lycéen de niveau médiocre" comprendrait que la sécurité de la nation était en jeu.
Le décret anti-immigration qui interdisait l’accès des États-Unis pour trois mois aux ressortissants musulmans et aux réfugiés a été bloqué temporairement vendredi dernier par un juge de Seattle, James Robart.
Source : Le Figaro, Ouest-France
SEE YOU IN COURT, THE SECURITY OF OUR NATION IS AT STAKE !
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 9 février 2017