Le président américain reconnaît avoir longtemps sous-estimé l’impact du hacking informatique perpétré par la Russie. D’après lui, la vigilance est de mise pour toutes les élections à venir, notamment en France.
Barack Obama s’en veut d’avoir négligé l’importance des piratages informatiques dont il accuse la Russie lors des élections présidentielles américaines. Le dimanche 8 janvier, le président américain a reconnu dans une vidéo avoir sous-estimé l’impact qu’une campagne de piratages pouvait avoir dans les démocraties. Ce mea culpa intervient deux jours après un rapport de services de renseignements américains affirmant que la Russie se serait immiscée dans la campagne électorale des présidentielles américaines.
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Si Barack Obama est conscient de ce dont peut être capable Vladimir Poutine, il reconnaît un laisser-aller au niveau des conséquences que cela a engendrées sur la démocratie. En effet, d’après le rapport publié vendredi par les services de renseignement américains, l’objectif du piratage informatique russe était de miner le processus démocratique américain. Par ce biais, ils auraient affaibli une éventuelle présidence d’Hillary Clinton en faveur de Donald Trump.
"Je pense avoir sous-estimé la manière dont, dans cette nouvelle ère d’information, il est possible pour la désinformation, les attaques informatiques et ce genre de choses d’avoir un impact sur nos sociétés ouvertes, pour s’insinuer dans nos pratiques démocratiques", a déclaré Barack Obama dans une interview à la chaîne ABC, rapporté par 20 Minutes. Dans la foulée, le président américain en fin de mandat a précisé que cette tendance s’accélérait.
Incitant à la vigilance, Barack Obama a mis en garde les pays alliés des Américains faisant partie de l’OTAN qui pourraient tenir prochainement des élections. Parmi ces pays se trouve la France. "Nous devons être vigilants !" a insisté le président américain sortant.
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