Barack Obama n’a pas tardé à prendre des mesures contre la Russie pour avoir interféré dans l’élection présidentielle de novembre dernier. Le président américain sortant a indiqué que d’autres sanctions devraient suivre.
À quelques jours de la fin de son mandat, Barack Obama sanctionne la Russie. Cette mesure a été prise suite au piratage des serveurs des partis démocrates et républicains pendant la campagne électorale. Le président sortant des États-Unis a alors expulsé 35 agents russes après l’ingérence dans l’élection présidentielle. Ces "diplomates" devront quitter le sol américain avec leur famille trois jours après la sortie de la sanction.
Les représailles n’en resteront pas là. Barack Obama a également annoncé une série de mesures contre les services de renseignement russes FSB et GRU ainsi que leurs cadres. Trois sociétés privées suspectées d’avoir mis leur grappin dans cette opération de piratage de grande ampleur se trouvent désormais sur la liste noire. Le président américain sortant a promis d’autres sanctions "au moment que nous choisirons", "y compris des opérations qui ne seront pas révélées au public", est-il précisé dans un communiqué relayé par 20 Minutes.
Barack Obama a directement accusé son homologue russe dans cette affaire. Selon lui, "pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine". Pour de nombreux observateurs, Moscou voulait miner la confiance du monde entier dans la légitimité de l’élection américaine pour affaiblir la future administration. Après cette annonce de la Maison-Blanche, le Kremlin a répondu peu avant 22 heures en rejetant "catégoriquement" les accusations "infondées" de Washington. La Russie a alors promis des mesures de rétorsion "adéquates". Il s’agit d’une "manifestation imprévisible et même agressive de la politique étrangère américaine", a confié Dimitri Peskov, porte-parole du président russe sur le récit de RFI.
Obama will impose sanctions on Russia, the strongest U.S. response to foreign hacking. The move could box in Trump. https://t.co/A0KaSw8ef6
— The New York Times (@nytimes) 29 décembre 2016