Comme il fallait s’y attendre, le collège électoral a confirmé l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, lundi 19 décembre. Les tentatives des opposants au milliardaire ont donc échoué. Il a dépassé le cap des 270 grands électeurs.
Le seuil des 270 grands électeurs est synonyme de majorité absolue, selon la loi électorale américaine, rappelle Le Figaro. Le candidat républicain à la dernière présidentielle Donald Trump l’a franchi en début d’après-midi, selon le décompte effectué par les médias. Il succédera donc à Barack Obama. "Félicitations à Donald Trump, officiellement élu président des États-Unis aujourd’hui par le collège électoral", a tweeté le vice-président élu Mike Pence.
Des militants démocrates avaient appelé les grands électeurs à faire barrage à Donald Trump en dépit de sa victoire à la présidentielle du 8 novembre dernier. Ils estiment que le candidat républicain représente une menace pour la démocratie, et ont mis en route une campagne pour convaincre 37 grands électeurs du Grand Old Party d’abandonner leur candidat.
Le vote de ces grands électeurs, élus ou militants locaux pour la plupart inconnus du grand public, passe d’habitude quasiment inaperçu. Mais la personnalité de Donald Trump, la tonalité extrêmement agressive de la campagne et l’avance significative d’Hillary Clinton avec le vote populaire lui a donné cette année une dimension particulière.
Les grands électeurs ne sont pas tenus de respecter le mandat qui leur a été confié, mais il est extrêmement rare qu’ils dérogent à ce principe.
Un fait particulier est à noter : les rares défections de lundi étaient plus nombreuses dans le camp démocrate que dans le camp républicain.
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