Les services de renseignements américains sont persuadés que le président russe Vladimir Poutine en personne était derrière le piratage de l’élection présidentielle. Des fuites ont empoisonné la fin de la campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton.
Les accusations portées sur le président russe Vladimir Poutine, très fortement soupçonné par les services de renseignements américains d’avoir supervisé en personne la dernière élection présidentielle américaine, ne sont pas encore officielles, rapporte le site 20minutes.fr. Mais l’affaire du piratage d’e-mails de la candidate démocrate Hillary Clinton a affecté profondément la fin de campagne de celle-ci qui était qualifiée de "candidate obscure". L’opération aurait démarré comme une "vendetta" contre l’ancienne secrétaire d’Etat et s’est terminé par l’élection du candidat républicain Donald Trump.
Une enquête a été ouverte au Congrès sur les ingérences de la Russie dans la dernière présidentielle américaine. Ces révélations pourraient donc pousser davantage de grands électeurs à exiger un nouveau décompte des voix et un débriefing de la situation avant d’élire formellement Donald Trump lundi 19 décembre prochain.
Vladimir Poutine a personnellement dirigé la façon dont les contenus piratés ont été utilisés et publiés, révèlent les médias américains. Des dizaines de milliers d’emails du directeur de campagne d’Hillary Clinton, John Podesta, ont été publiés au compte-gouttes par WikiLeaks à partir du 7 octobre dernier, un mois avant l’échéance électorale. Le but du président russe était de torpiller la candidature de la démocrate qui avait remis en cause la légitimité des élections russes, en 2011.
Vladimi Poutine voulait aussi exposer la corruption du système américain et diviser les États-Unis afin de réduire leur influence dans le monde. "Au final, le gouvernement russe a également voulu faire élire Donald Trump", estime la CIA. Ces révélations sont basées sur de nouvelles informations fournies par des espions travaillant pour les alliés des Etats-Unis et des sources diplomatiques, précise la chaîne NBC.
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