Capture d'écran Twitter
Depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, les incidents racistes et islamophobes se multiplient. Les associations craignent que cette élection n’exacerbe un problème récurrent dans le pays.
Aux États-Unis, les suprématistes blancs ne se cachent plus depuis l’élection du candidat républicain Donald Trump à la présidence, rapporte le site 20minutes.fr. En effet, les incidents à caractère raciste et islamophobe se multiplient dans l’espace public, portés par le slogan "Make America white again".
À Philadelphie, dans l’État de Pennsylvanie, une croix gammée et un slogan nazi ont été tagués sur la façade d’une maison. Des chants xénophobes ont été entonnés dans un lycée de New York, tandis que des lettres de menaces ont été distribuées dans le Massachusetts. Les injures racistes envahissent les campus universitaires, et attestent les nombreux témoignages sur de tels faits postés sur les réseaux sociaux.
"Je porte un foulard. Aujourd’hui quelqu’un m’a dépassée sur le quai en me disant : ’’Ton heure a sonné, ma petite’’", a ainsi écrit sur Twitter Mehreen Kasana, une journaliste.
La minorité hispanique, cible d’attaques de Donald Trump durant la campagne de la dernière présidentielle américaine, semble particulièrement exposée, comme l’a constaté l’organisation Southern Poverty Law Center (SPLC), qui a commencé un recensement des récents actes racistes. Ainsi, dans la ville de Silver Springs, dans le Maryland, une église fréquentée par les Latinos a été maculée des inscriptions "Whites only" ("Réservé aux Blancs") et "Trump Nation".
Interrogé sur les dérapages et attaques xénophobes constatés depuis sa victoire à la dernière présidentielle américaine, Donald Trump a assuré qu’il s’agissait d’un "très petit nombre" de faits. "Il faut que cela s’arrête", a-t-il ajouté sur CBS. De mardi à vendredi derniers, le SPLC a recensé plus de 200 actes motivés par la haine d’un groupe humain, les victimes étant des Noirs, des femmes, des membres de la communauté LGBT. Le FBI a de son côté rendu public lundi 14 novembre un rapport faisant état d’une hausse de 67 % des actes islamophobes en 2015.
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