L’équipe de campagne d’Hillary Clinton n’a pas contesté l’authenticité de ces trois discours dévoilés par Wikileaks. Les documents auraient été payés par la banque Goldman Sachs.
Ces trois discours rémunérés d’Hillary Clinton par la banque Goldman Sachs ont été publiés samedi 15 octobre par le site Wikileaks. Ces documents font apparaître les liens de la candidate démocrate à la présidentielle américaine avec les principaux acteurs de Wall street. L’équipe de campagne de Clinton n’a d’ailleurs pas nié l’authenticité de ces textes, subtilisés dans les courriers électroniques du président de campagne de la candidate démocrate John Podesta par Wikileaks. Ces discours pour le géant de la finance ont été formulés entre son départ du poste de secrétaire d’Etat et le début de sa campagne présidentielle.
Hillary Clinton a toutefois accusé le gouvernement russe d’être à l’origine de ces fuites. La candidate démocrate a également dénoncé Wikileaks d’avoir apporté son aide au républicain Donald Trump dans le cadre des élections américaines. Dans les détails, la tonalité de ces discours dévoile les opinions de la sénatrice sur les réglementations financières. Les déclarations assez directes de Clinton se portent également sur son avis à propos de ses relations avec le président russe Vladimir Poutine et sur les effets négatifs de précédentes fuites de Wikileaks sur la politique extérieure américaine, rapporte Le Figaro. Dans un discours prononcé en octobre 2013 pour Goldman Sachs, elle recommande la mise en place d’actions dans le but de maîtriser les abus de Wall Street "pour des raisons politiques".
La position de Donald Trump
Son rival aux élections américaines Donald Trump a tenté de l’attaquer par le biais de ces courriers volés. Le milliardaire accuse Hillary Clinton de ne pas avoir sécurisé des documents internes à l’administration américaine en utilisant un e-mail privé à l’époque où elle était secrétaire d’Etat. Il s’est également appuyé sur les renseignements de Wikileaks. Ceux-ci ont révélé que Mme Clinton, lors de discours privés à des géants bancaires en 2013 et 2014, était favorable au libre-échange et à l’autorégulation de Wall street, contrairement à son discours de candidate.
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