La Syrie a été l’un des sujets les plus importants discutés lors du conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies 2016. Samedi, une proposition de la France sur la cessation des bombardements sur Alep a été rejetée par la Fédération de Russie.
Un vent de tension a soufflé samedi dernier au sein d’une réunion au Conseil de sécurité des Nations-Unies. Le régime de Vladimir Poutine a mis son veto par rapport à une proposition de la France empêchant les bombardements sur Alep, une ville de la Syrie investie par les rebelles. Seuls la Russie et le Venezuela ont rejeté la proposition de la France, la Chine et l’Angola se sont abstenus de voter. Le reste des membres du Conseil de sécurité a approuvé cette proposition française, rapporte le site d’Europe1.
Selon le président de la République de France François Hollande, ce refus de la Russie n’est pas de bon augure pour le régime de Vladimir Poutine. La proposition de la France était pertinente et approuvée par 11 pays membres du Conseil de sécurité. "Un pays qui mettrait le veto à cette résolution serait discrédité aux yeux du monde. Il serait responsable de la poursuite des exactions", a annoncé le locataire de l’Élysée lors d’un déplacement à Tulle, en Corrèze.
Neuf des 15 pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont rejeté le projet de résolution de la Russie qui appelait à un arrêt des hostilités en Syrie, mais sans demander spécifiquement un arrêt les bombardements sur la ville d’Alep. La France est l’un des pays qui avaient rejeté la proposition russe. Les États-Unis et le Royaume-Uni s’y sont également opposés. Seuls, le Venezuela, l’Égypte et la Chine ont voté pour. L’Angola et l’Uruguay se sont abstenus.
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