Le prêtre irlandais John O’Reilly nie fermement les faits d’agressions sur mineur qui lui sont actuellement imputés au Chili. La Justice du Vatican va tenter de démêler le vrai du faux dans cette scandaleuse affaire de pédophilie qui entache de nouveau l’Église catholique.
Le Vatican n’est pas resté longtemps en dehors du scandale de pédophilie qui a touché le père irlandais John O’Reilly, condamné au Chili à quatre ans de liberté surveillée. Le prêtre devra répondre de ses actes devant la justice catholique, a annoncé lundi la congrégation des Légionnaires du Christ, qui était dirigée auparavant par le présumé coupable. "John O’Reilly a fait part à la Congrégation pour la doctrine de la foi (du Vatican, NDLR) de son entière disponibilité pour collaborer au procès, dont les échéances et le mode de fonctionnement sont édictés par les autorités compétentes", a révélé l’instance dans un communiqué.
Pour rappel, le prêtre O’Reilly a été reconnu d’abus sexuels sur une mineure entre 2010 et 2012 dans une école de Santiago. Il exerçait en tant que guide spirituel dans l’école, à l’époque. En novembre 2014, l’homme de foi a été condamné à quatre ans de liberté surveillée au terme duquel il sera expulsé du Chili. En mars 2015, le prêtre irlandais avait déjà été déchu de sa nationalité chilienne acquise en 2008. L’église du Chili avait officiellement demandé pardon en avril 2011 pour des cas de pédophilie impliquant une vingtaine de prêtres.
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