Le parti démocrate américain traverse une crise à quelques jours de l’ouverture de la convention d’investiture d’Hillary Clinton à Philadelphie, qui se déroule du lundi au jeudi. Une situation qui a contraint la présidente du parti Debbie Wasserman Schultz de déposer sa démission.
Cette décision de Debbie Wasserman Schult, présidente du parti démocrate américain, a été confortée par une fuite d’emails internes. Elle a déclaré dimanche qu’elle quitterait son poste à la fin de la convention d’investiture d’Hillary Clinton qui se tient cette semaine, du lundi au jeudi. En effet, près de 20 000 messages internes du parti ont été dévoilés par le site Wikileaks vendredi soir évoquant une possible tentative de fragilisation de Bernie Sanders lors des primaires pour l’élection présidentielle aux États-Unis. "La meilleure façon pour moi d’accomplir ces objectifs est de démissionner de mon poste de présidente du parti à la fin de la convention", a-t-elle précisé dans un communiqué en citant la campagne électorale des prochains mois.
Depuis des mois, Debbie Wasserman Schult, une élue de Floride, a fait l’objet de nombreuses contestations par Bernie Sanders et ses partisans. Ces derniers lui reprochaient notamment de partialité et demandaient sa tête au nom du rassemblement. La présidente du parti devait alors mener les travaux de la grand-messe démocrate, mais elle a assuré qu’elle se contenterait d’ouvrir et clore la convention. Dans la foulée, elle tiendra également un discours devant les plus de 4 700 délégués démocrates.
La démission de Debbie Wasserman Schult devrait être accueillie favorablement par le camp Sanders. Mais, l’annonce de ce départ de la présidente du parti démocrate américain pourrait également calmer les esprits avant le discours de Bernie Sanders prévu à la tribune lundi soir. "C’est une histoire absurde. Il ne va pas devenir président", a commenté la présidente démissionnaire citée par L’Express.
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