Le réchauffement climatique élargit les zones de répartition des requins, mais aussi le nombre de baigneurs, ce qui augmente le risque d’attaque.
Pas de panique, ce n’est pas encore le cauchemar des "Dents de la mer", tempère le site slate.fr qui relaye une récente étude relayée par le magazine Inverse et menée par William W.L. Cheung, du centre de recherche sur la modification des océans à l’université de la Colombie-Britannique, au Canada. L’étude avance que les requins étendent leur territoire avec le réchauffement climatique.
Les requins progressent d’un peu plus de trente kilomètres vers le nord chaque décennie pour grâce à des eaux devenues plus chaudes à cause du réchauffent climatique. Cette migration les amènerait à couvrir des secteurs du littoral plus peuplés.
Aux États-Unis, les chercheurs pensent à New York et d’une manière générale toute la côte s’étendant de Washington à Boston. En Europe, ce sont les côtes du nord de la France et du Royaume-Uni. À ce déplacement des requins s’ajoute un besoin grandissant, avec des chaleurs plus prononcées, de s’adonner à la baignade.
Les conditions pour une attaque de requin deviennent alors idéales. Le record d’attaques a été battu en 2015 avec 98 recensements et six décès. Car, si l’homme ne fait pas partie du régime alimentaire du requin, ce dernier, qui a une vue très médiocre, mange ce qu’il trouve pour savoir à quoi il a affaire.
C’est la raison pour laquelle les requins font si peu de victimes humaines comparé à d’autres animaux. Chaque année, par les maladies dont il est le vecteur, le moustique cause plus de 800 000 décès, le venin des serpents environ 100 000 et en ce qui concerne la France, des réactions allergiques aux piqures d’abeilles, de guêpes et de frelons entraînent une quinzaine de décès par an.