Soupçonnée d’avoir tué et partiellement démembré ses trois fils, la mère de famille a ensuite essayé d’intenter à sa vie. Elle aurait affirmé être de nouveau enceinte pour expliquer son geste.
Octavia Rogers, 29 ans, est soupçonnée d’avoir commis un triple meurtre. La terrible histoire s’est passée à Phoenix, dans l’Arizona, aux États-Unis. Après avoir poignardé à mort ses trois fils âgés de huit, cinq et deux ans, elle aurait tenté de se suicider, rapporte Paris Match qui relaye une information de la chaîne américaine CBS. Les corps des petites victimes ont été découverts mercredi soir.
Le frère de la meurtrière présumée suspecte l’a trouvée dans son garage, en train d’évoquer Dieu et d’expliquer qu’elle avait enfin trouvé les réponses aux questions sur sa vie. La jeune femme se serait ensuite enfermée à l’intérieur de chez elle, ce qui a obligé son frère à casser la porte pour pouvoir entrer.
Mais Octavia Rogers s’était déjà barricadée dans une autre pièce. Elle en était ressortie couverte de sang, avec des blessures au ventre et au cou. La mère de famille aurait expliqué à son frère qu’elle était enceinte. Cette dernière information n’a pas été confirmée par les autorités.
Lorsque son frère a essayé de la soigner, la meurtrière présumée aurait tenté de se suicider en se noyant dans sa baignoire. C’est à cet instant que l’homme a alerté les secours. Les policiers n’ont pas immédiatement découvert les corps des petits garçons.
Octavia Rogers leur a expliqué qu’ils avaient été confiés à la gardienne. Ce n’est qu’une fois la femme à l’hôpital que les enquêteurs ont fouillé les lieux et trouvé les deux ainés des garçons à l’intérieur d’un placard bourré de produits divers. Le petit dernier a lui été trouvé dans une valise.
"Ils ont été poignardés et une partie de leurs corps ont été démembrés", a indiqué un porte-parole de la police. "C’était une scène horrible pour les officiers et le frère. Personne ne veut voir un enfant dans cet état, personne", a-t-il ajouté.
Une voisine s’est souvenue de trois petits garçons "adorables" qui jouaient souvent avec les autres enfants. "C’est tragique parce que vous ne savez pas pourquoi c’est arrivé", a-t-elle indiqué. Les autorités attendent que l’état de la meurtrière présumée s’améliore pour pouvoir l’interroger.