Même si les primaires républicaines ne s’achèvent que le 7 juin, Donald Trump, qui a récolté les voix des électeurs de Dakota du Nord, a déjà réuni assez de voix pour être le candidat du parti à l’élection présidentielle américaine.
Donald Trump n’a plus d’adversaire dans le camp républicain depuis trois semaines, rappelle Le Figaro. Il a annoncé aujourd’hui avoir obtenu le nombre de délégués nécessaire pour être investi candidat de son parti. Le milliardaire newyorkais est donc presque officiellement le prochain candidat du Grand Old Party à la présidentielle américaine de novembre.
"Les gens derrière moi nous ont permis de passer la barre", a déclaré Donald Trump lors d’une conférence de presse à Bismarck, dans l’État du Dakota du Nord où il a récolté les voix des électeurs républicains hier. Selon de nombreux médias américains, le magnat de l’immobilier avait obtenu plus de 1 237 délégués, grâce notamment à l’appui de nouveaux hommes politiques qui n’étaient jusqu’à présent pas dans son camp.
Donald Trump a sauté sur l’occasion pour détailler son programme, notamment en matière énergétique. Il s’est engagé à annuler de nombreuses réglementations de Barack Obama sur les énergies fossiles. Il a aussi promis de revenir sur l’accord international sur le climat signé à Paris, et d’atteindre "une indépendance énergétique totale" en favorisant la production pétrolière et gazière.
Donald Trump a ensuite lancé une pique en direction d’Hillary Clinton, sa rivale démocrate, qui reste empêtrée dans les primaires face au résistant Bernie Sanders. "J’adore voir Hillary et Bernie se taper dessus", a-t-il ironisé. "Elle n’arrive pas à mettre l’affaire dans le sac, alors que c’était censé être facile", a-t-il déclaré. Quant à Bernie Sanders, il a répété qu’il aimerait bien débattre avec lui à condition de lever "10 ou 15 millions de dollars" pour des œuvres caritatives.
Crédit vidéo : Le Figaro.